Ceaux en Loudun : Les deux maires font la paire – Article Nouvelle République
Henri Villain a une solide expérience de la vie municipale avec quatre mandats d’élu, dont deux comme maire (2008-2020). Son successeur probable, Régis Savaton, est, à 60 ans, un néophyte de la vie publique. Les semaines de confinement ont permis aux deux hommes de se connaître, de s’apprécier et de mettre en commun leurs énergies et expériences.
« Je n’avais pas prévu de jouer les prolongations »
« Je n’avais pas prévu de jouer les prolongations. Cela a dérangé mes plans mais m’a permis de découvrir la personnalité de Régis », introduit Henri Villain.
« C’est un mal pour un bien, dans cette période désagréable. C’est un moyen confortable de reprendre la suite, d’ouvrir les dossiers. Je fais mon apprentissage. Henri m’apporte son expérience de la gestion et me fait connaître différents interlocuteurs. Je loue sa démarche, sa bonne humeur et son état d’esprit. Nous sommes sur la même longueur d’onde », rétorque Régis Savaton.
Depuis deux mois, l’essentiel des contacts se fait par téléphone, confinement oblige. Si Henri Villain décide et signe, Régis Savaton est systématiquement informé et prend part aux décisions. C’est lui qui se charge de la communication et de l’information de la population. Les deux équipes des édiles travaillent ensemble, notamment les adjoints.
Parmi les gros dossiers étudiés figurent le Sivos (scolaire), les compétences municipales ou communautaires, les travaux à la salle des fêtes (finalement réalisés bénévolement par la nouvelle équipe d’élus) ou la maison d’accueil des personnes âgées.
De nombreux dossiers sur la table
Le budget 2020 a été voté avant les élections municipales. Il a été prévu une ligne de dépenses imprévues conséquente afin que le nouveau maire ait les coudées franches.
Depuis deux mois, les deux hommes planchent sur le dossier de la P’tite Pause qui devrait devenir un bar-restaurant municipal : choix de l’architecte, appels d’offres.
La voirie ou le dossier éolien sont d’autres préoccupations. « Du fait, sans doute, qu’il n’y a pas eu d’affrontement électif, nous sommes dans une cohabitation intelligente, dans laquelle chacun garde sa personnalité, son identité. »