RUISSEAUX ET PLANS D’EAU
Contrairement à beaucoup de communes voisines, Ceaux n’a pas de rivière. Elle n’a donc jamais eu de moulins à eau, si nombreux autrefois sur le moindre cours d’eau.
À peine peut-on évoquer la présence possible d’un ou plusieurs moulins à vent à travers le nom de la pièce appelée « Les Moulins-Martin », entre Les Courtils et Bourgueil.
Tributaire de la nature des sols, l’eau des sources n’affleure qu’au nord de la commune. Ailleurs, il faut aller la chercher en profondeur.
Des sources alimentent les douves du château d’Artigny. Elles sont aussi le point de départ de deux modestes ruisseaux, affluents de la Veude.
Le ruisseau des Fontaines devient rapidement le ruisseau de Basché où il faisait autrefois tourner un moulin. Le ruisseau de Chamaillard quitte Ceaux au Pont-d’Arbonneau après avoir été rejoint par le déversoir de l’étang du même nom.
Une partie de leurs cours supérieurs sert de limite entre les communes de Ceaux et Assay (37).
Creusé pendant l’hiver 1972/1973 à l’emplacement d’une friche, l’étang d’Arbonneau (70 ares) est une propriété communale. À l’exception du creusement de l’étang, confié à une entreprise spécialisée, tous les aménagements, y compris le chemin d’accès que les voitures peuvent emprunter par tous les temps, sont réalisés par une équipe de bénévoles. Dès 1973, ils fondent la société de pêche Le Gardon qui continue de seconder la municipalité pour l’entretien et l’animation de l’étang.
Autour de l’étang, la proximité de l’eau entretient un écosystème spécifique caractérisé par des arbres (aulne, saules) et des plantes de berges (roseaux, joncs et diverses fleurs de milieu humide à découvrir au fil des saisons) qu’on ne trouve nulle part ailleurs sur la commune.
Alimentés par des sources, certains points d’eau continuent d’être entretenus. Considérées comme inutiles, voire dangereuses, la plupart de ces réserves d’eau pour les hommes et les animaux ont progressivement disparu obligeant la municipalité à créer des réservoirs artificiels utilisables en cas d’incendie.
Principales sources et références :
– Fixation des limites communales : AD 86 L 48, 27 fév. et 3 avr. 1792.
– Description des étangs de Basché : AD 86 4 E 55 123, Confex, 17 brumaire an XIII/8 nov. 1804
– Pour l’histoire de l’étang d’Arbonneau : souvenirs de M. Gilbert Gautier et de M. et Mme Jean Prinçay, 2005.
Pour retrouver la création de l’étang d’Arbonneau : promenade n° 1, Autour de l’étang d’Arbonneau, pp. 6/7.